SYNDROME DE L’INTESTIN IRRITABLE : Peut-on être végétalien/végétarien.ne malgré les restrictions alimentaires ?

    Plus le temps passe, plus mon ventre gonfle, plus les douleurs sont fréquentes et plus les troubles digestifs en tout genre se multiplient (comme des petits pains, et nous savons combien le gluten peut-être fourbe avec nos intestins endoloris).

Le diagnostic tombe : Syndrome de l’intestin irritable.

Si le sujet des examens pour en venir là vous intéresse n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, j’en rédigerais un article dédié.

            Minute suivante, le médecin me tend une feuille, une liste à n’en plus finir : Les FODMAPS. (Les FODMAP sont des types de glucides qui réagissent dans l’intestin et qui par réaction de fermentation engendre les troubles digestifs chez les personnes atteintes).

Enfin, plus précisément les aliments riches en FODMAP, et ceux, au contraire, qui en sont pauvres et sont donc à privilégier. Je me décompose intérieurement. Légumineuses, céréales, de nombreux fruits et légumes sont à mettre sur le banc de touche… Que me reste-il ? Vais-je devoir me mettre aux cailloux et au gazon, au grand bonheur de nos amis carnistes ?

Même le soja est black-listé ! Je me demande alors si je ne vais pas devoir, pour raison de santé, rétrograder mon régime végétalien au végétarien, et ainsi réintroduire des œufs ? Il est pour moi hors de question de remanger des animaux, mais si ma santé en dépend, peut-être que le végétarisme serait un intermédiaire acceptable ? 

            De nature têtue et curieuse, je me lance dans des recherches (ce ne sont pas des médecins, en France, qui plus est il y a quelques années en arrière, qui vont me renseigner sur la question). Articles en ligne, vidéos, livres (essentiellement en anglais à ce moment-là), tous les média y passent.

  Finalement le SOJA n’est pas à éviter sous toutes ses formes… OUF !

En effet, derrière une liste longue des légumineuses telles que les pois chiches et les haricots rouges (/blancs, quelques soit leur couleur) fauteurs de troubles, nous avons le tofu et le tempeh en options salvatrices ! Laissez-moi vous en expliquer les raisons… La problématique, comme nous avons pu l’évoquer en amont, est la fermentation dans nos intestins. Or, le tempeh et le tofu (ferme et lactofermenté) ont déjà fermenté de par leur processus de réalisation. Attention, tout de même au tofu soyeux, qui n’ayant pas suivi les mêmes types d’étapes pourra-t-être problématique. Méfiez-vous par contre des fèves de soja que l’on retrouve fréquemment dans les bowls et salades par exemple. Ici, le soja est dans sa forme légumineuse première, sans avoir suivi de processus de fermentation, il sera donc en mesure de venir mettre le désordre dans votre intestin fragilisé.

Évidemment, toutes ces infos sont à prendre avec des pincettes : Je ne suis pas médecin, je vous partage ici mes recherches ainsi que mes testes en tant que patiente chronique.

D’autre part, certains aliments sont mis en cause chez certaines personnes et d’autres non. A ajouter à cela que les doses tolérées sont variables selon les individus et… les jours.

Pour ma part, le pois chiche sous toutes ses formes est continuellement un ennemi de mon système digestif, par contre le gluten, avec modération (il est toujours dans le coin celui-là), est par moment toléré par moment débecté pour la moindre miette.

Passons aux aliments végétaux que l’on peut se permettre !

            Au sein du visuel si contre, vous verrez mon club des 5 favoris des apports proteinés : Le tempeh, le tofu ferme, le tofu lactofermenté, le sarrasin & le quinoa.

Sachant d’autant plus que le soja et le quinoa sont des protéines totalement complètes, donc qui ne nécessite pas de se poser la question d’autres céréales ou légumineuses sur les repas suivants. Je vous invite à consulter mon post Intagram & Article sur la composition d’une assiette végétale équilibrée pour compléter cet article. Nous voilà donc avec 5 sources de protéines efficaces et pratique, qui peuvent se décliner dans de nombreux plats sains et gourmands. Vous les avez d’ailleurs tous croiser au fil dèmes recettes ici et sur Instagram (je vous invite à me suivre sur Instagram ou Facebook & TikTok pour davantage de recettes du quotidien).

Bien-sûr, d’autres sources de protéines végétales sont disponibles, mais celles-ci sont les plus largement digérées car véritablement pauvres en FODMAP.

Niveau collation, je pourrais en faire un post Instagram dédié si vous le souhaitez, mais vous aurez par exemple les options de certaines noix et autres fruits à coques. Par exemple, les amandes (selon la quantité), les noix, noix de macadamia, noisettes et cacahuètes sont généralement tolérées en quantité raisonnable. Suivant votre type d’intolérance aux FODMAP les noix de cajou pourraient être plus embêtantes. Il faudra faire davantage attention aux fruits séchés et superaliments de la sorte, qui selon les sucres contenus, pourraient également être enquiquinant.

            En conclusion, il est en effet bien possible d’avoir une alimentation végétale tout en souffrant de l’intestin irritable.

Cela est plus ou moins contraignant, certes, mais pas impossible. Je suis personnellement sensible à toutes les catégories de FODMAP, alors je suis bien consciente du désagrément au quotidien, des listes et calculs afin de déterminer la cause ou non d’une crise ainsi que du casse-tête chinois afin de les prévenir. Je peux ainsi comprendre que cela te semble trop compliqué mais je te conseille d’essayer, on redécouvre des choses à chaque nouveau défi culinaire 😉 

C’est ainsi que j’ai souhaité le percevoir : un nouveau défi, une réinvention, pas toujours évidente, parfois déprimante et d’autres fois enrichissante.

Dites-moi, est-ce qu’une suite sur les légumes et fruits, ou collations types, ou encore sucres lents vous intéresserez ?Et comme évoqué en début d’article, est-ce qu’un développement sur le dédale médical du diagnostic te plairait ?

Au plaisir de vous lire en commentaire,

Des bisous !
              Plus le temps passe, plus mon ventre gonfle, plus les douleurs sont fréquentes et plus les troubles digestifs en tout genre se multiplient (comme des petits pains, et nous savons combien le gluten peut-être fourbe avec nos intestins endoloris).

Le diagnostic tombe : Syndrome de l’intestin irritable.

Si le sujet des examens pour en venir là vous intéresse n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire, j’en rédigerais un article dédié.

            Minute suivante, le médecin me tend une feuille, une liste à n’en plus finir : Les FODMAPS. (Les FODMAP sont des types de glucides qui réagissent dans l’intestin et qui par réaction de fermentation engendre les troubles digestifs chez les personnes atteintes).

Enfin, plus précisément les aliments riches en FODMAP, et ceux, au contraire, qui en sont pauvres et sont donc à privilégier. Je me décompose intérieurement. Légumineuses, céréales, de nombreux fruits et légumes sont à mettre sur le banc de touche… Que me reste-il ? Vais-je devoir me mettre aux cailloux et au gazon, au grand bonheur de nos amis carnistes ?

Même le soja est black-listé ! Je me demande alors si je ne vais pas devoir, pour raison de santé, rétrograder mon régime végétalien au végétarien, et ainsi réintroduire des œufs ? Il est pour moi hors de question de remanger des animaux, mais si ma santé en dépend, peut-être que le végétarisme serait un intermédiaire acceptable ? 

            De nature têtue et curieuse, je me lance dans des recherches (ce ne sont pas des médecins, en France, qui plus est il y a quelques années en arrière, qui vont me renseigner sur la question). Articles en ligne, vidéos, livres (essentiellement en anglais à ce moment-là), tous les média y passent.

  Finalement le SOJA n’est pas à éviter sous toutes ses formes… OUF !

En effet, derrière une liste longue des légumineuses telles que les pois chiches et les haricots rouges (/blancs, quelques soit leur couleur) fauteurs de troubles, nous avons le tofu et le tempeh en options salvatrices ! Laissez-moi vous en expliquer les raisons… La problématique, comme nous avons pu l’évoquer en amont, est la fermentation dans nos intestins. Or, le tempeh et le tofu (ferme et lactofermenté) ont déjà fermenté de par leur processus de réalisation. Attention, tout de même au tofu soyeux, qui n’ayant pas suivi les mêmes types d’étapes pourra-t-être problématique. Méfiez-vous par contre des fèves de soja que l’on retrouve fréquemment dans les bowls et salades par exemple. Ici, le soja est dans sa forme légumineuse première, sans avoir suivi de processus de fermentation, il sera donc en mesure de venir mettre le désordre dans votre intestin fragilisé.

Évidemment, toutes ces infos sont à prendre avec des pincettes : Je ne suis pas médecin, je vous partage ici mes recherches ainsi que mes testes en tant que patiente chronique.

D’autre part, certains aliments sont mis en cause chez certaines personnes et d’autres non. A ajouter à cela que les doses tolérées sont variables selon les individus et… les jours.

Pour ma part, le pois chiche sous toutes ses formes est continuellement un ennemi de mon système digestif, par contre le gluten, avec modération (il est toujours dans le coin celui-là), est par moment toléré par moment débecté pour la moindre miette.

Passons aux aliments végétaux que l’on peut se permettre !

            Au sein du visuel si contre, vous verrez mon club des 5 favoris des apports proteinés : Le tempeh, le tofu ferme, le tofu lactofermenté, le sarrasin & le quinoa.

Sachant d’autant plus que le soja et le quinoa sont des protéines totalement complètes, donc qui ne nécessite pas de se poser la question d’autres céréales ou légumineuses sur les repas suivants. Je vous invite à consulter mon post Intagram & Article sur la composition d’une assiette végétale équilibrée pour compléter cet article. Nous voilà donc avec 5 sources de protéines efficaces et pratique, qui peuvent se décliner dans de nombreux plats sains et gourmands. Vous les avez d’ailleurs tous croiser au fil dèmes recettes ici et sur Instagram (je vous invite à me suivre sur Instagram ou Facebook & TikTok pour davantage de recettes du quotidien).

Bien-sûr, d’autres sources de protéines végétales sont disponibles, mais celles-ci sont les plus largement digérées car véritablement pauvres en FODMAP.

Niveau collation, je pourrais en faire un post Instagram dédié si vous le souhaitez, mais vous aurez par exemple les options de certaines noix et autres fruits à coques. Par exemple, les amandes (selon la quantité), les noix, noix de macadamia, noisettes et cacahuètes sont généralement tolérées en quantité raisonnable. Suivant votre type d’intolérance aux FODMAP les noix de cajou pourraient être plus embêtantes. Il faudra faire davantage attention aux fruits séchés et superaliments de la sorte, qui selon les sucres contenus, pourraient également être enquiquinant.

            En conclusion, il est en effet bien possible d’avoir une alimentation végétale tout en souffrant de l’intestin irritable.

Cela est plus ou moins contraignant, certes, mais pas impossible. Je suis personnellement sensible à toutes les catégories de FODMAP, alors je suis bien consciente du désagrément au quotidien, des listes et calculs afin de déterminer la cause ou non d’une crise ainsi que du casse-tête chinois afin de les prévenir. Je peux ainsi comprendre que cela te semble trop compliqué mais je te conseille d’essayer, on redécouvre des choses à chaque nouveau défi culinaire 😉 

C’est ainsi que j’ai souhaité le percevoir : un nouveau défi, une réinvention, pas toujours évidente, parfois déprimante et d’autres fois enrichissante.

Dites-moi, est-ce qu’une suite sur les légumes et fruits, ou collations types, ou encore sucres lents vous intéresserez ?Et comme évoqué en début d’article, est-ce qu’un développement sur le dédale médical du diagnostic te plairait ?

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